Isnes
Histoire > ex-villages
Bref historique :
On distingue Isnes-Sauvage et Isnes-les-Dames, ce dernier nom rappelant le couvent de carmélites qui s'y trouvait, et le premier, un lieu sans doute encore peu défriché. Le village abritait deux censes, celle des Dames blanches, c'est-à-dire des Carmélites, et celle de la Tour, cette tour étant un poste de défense, car les deux seigneuries des Isnes appartenaient au comté de Namur, à la limite du Brabant. Il y a d'autres fermes, dont les bâtiments remontent au XVIIe ou XVIIIe s., car le lieu est essentiellement agricole. Malgré les malheurs apportés par les guerres et les invasions, qui sont semblables à ceux des autres villages de Gembloux, l'agriculture et en général tout ce qu'on peut tirer du sol, du bois, des pierres, de la terre à brique offrirent de tout temps des revenus suffisants.
En 1812 Isnes s'agrandit du Saussin, jusque là sur le territoire de Spy.
En 1859, Isnes a été érigé en paroisse dépendant du doyenné de Gembloux, avec son église propre. Auparavant, le village était réparti sur les paroisses de Temploux et de Bossière. Pour les fêtes et les services hebdomadaires, il y avait une chapelle desservie par un chapelain.
La population a varié en fonction du nombre de bras nécessaires à l'agriculture, avec un maximum de 790 habitants en 1890. Aujourd'hui, malgré la proximité d'un accès à l'autoroute et la présence d'un parc scientifique, il y a moins de 700 habitants. Le parc Créalys couvre 110 hectares et emploie un peu moins de 2000 personnes. Le sous-sol des Isnes recèle des carrières de marbre noir, dont l'exploitation est actuellement en suspens.
Situation actuelle :
page web de "notre belgique" cc la commune des Isnes
Données reprises de "notrebelgique.be"
Situation en 1832 :
selon Ph. Vander Maelen (Extrait du Dictionnaire géographique).